Avant de partir…

Avril 2019

Saison 4 : le Pérou.

Oui, je pars au pays du Temple du Soleil, ce pays qui déclenche l'imaginaire. 

À commencer pour moi, avec l'album de Hergé, par ses sommets enneigés, ses condors, ses lamas,  l’éclipse du soleil et les … Incas.

Et c’est le "Chemin des Incas" plus exactement le "Chemin Royal", en Quechua le "Qhapaq Ñan"  que je vais emprunter dans son tronçon andin péruvien.
Voici précisément, le tracé de la voie centrale :

Qhapaq Ñan

Ce chemin s’étendait sur son axe central, véritable colonne vertébrale du territoire, sur plus de 6000 km et reliait les bornes de l’Empire Inca (Tahuantinsuyu), du sud de la Colombie à Santiago du Chili. Avec les voies secondaires menant au Pacifique et à l’Amazonie, il formait un réseau de près de 30 000 km.

Pour en savoir plus, je vous renvoie à :

UNESCO

Wiki

Bien sûr ce n’est qu’une petite partie que je compte parcourir, qui va de Huari dans la Cordillère Blanche, jusqu’à Cusco, capitale de l'empire (le «nombril du  monde » pour les Incas).

Ici foin de balises rouges et blanches, de panneaux indicateurs, mais des ruines parfois bien conservées, des pavés  par endroits encore en place et des populations indiennes qui conservent des traditions millénaires.

C’est en parcourant le Net, que j’ai trouvé des récits de découvreurs, explorateurs, marcheurs partis à la redécouverte de ce chemin mythique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

En 2013 un couple, Simon et Célia, l’a suivi dans sa quasi totalité à pied pendant 9 mois. Leur récit, mais aussi la liste de leur matériel, et surtout la trace GPX de leur itinéraire sont disponibles sur le WEB. Et c’est donc en suivant partiellement ce parcours, que je vais m’élancer autour du 6 mai prochain après quelques jours d’acclimatation à l’altitude, à 3000 m, autour de la ville d’Huaraz.

Le récit et beaucoup plus de Simon Dubuis :

Inca.dubuis.net/

Cette année, une particularité, puisque je vais dialoguer avec les classes de CM1 et CE2 de l’école Jean Piaget de Morlaix.

C’est avec plein d’émotion, d’élan,  mais aussi la crainte d’une préparation trop brève tant culturelle que physique, que je pars.

À bientôt, à 9800 km des côtes bretonnes. 

Du Café du port…

Le parcours

PS : amateurs d’émojis, je suis désolé, je ne les utilise pas ou prou. À vous de voir les clins d’œil si...
😀