Chupas-Col Tocto 20 km
+ 860 m
– 110 m
Pour quitter la ville d'Aya, je me rends dans une cour où l'on m'a indiqué que je trouverai un collectivo. Le collectivo est un mixte entre le taxi et le bus. Ça peut être un fourgon ou un break. On prend un maximum de personnes et de marchandises. Des arrêts officiels ? Je ne sais. En tous cas le fonctionnement est des plus souples.
Or donc, dans cette cour, il s'en passe des choses. Des gros sacs de produits alimentaires descendent de toits et de coffres de véhicules, des vendeuses de rue poussent leur vélo/chariot, le gardien des toilettes publiques installe son parasol, une petite fille joue à balayer, une dame tient des comptes puis regarde un catalogue publicitaire, le soleil commence à chauffer, beaucoup attendent, cellulares en main ou pas, un moto taxi embarque une indienne poncho chapeau et ses paquets.
Un fourgon aménagé, c'est bon pour moi. Je m'assois au 3e rang, le sac dans le coffre mais il reviendra sur mes genoux pour laisser la place à un gros assortiment de seaux.
On est bien tassé et c'est parti ! Musique ! Chouette musica peruana.
Et j'arrive où je le souhaitais grâce à ma voisine et mon GPS. Sauf que je partirai dans le sens inverse !
Sinon marche sans événement particulier, ne serait-ce que j'ai de nouveau été invité à partager une soupe, assis avec femmes et enfants.
Je passe sur le chemin, on me fait signe. Voilà, une invitation toute simple et chaleureuse. Dans cette communauté on parle Quechua et on dit non à la photo.
La forme est bonne, je marche tranquille sur une pente d'une vingtaine de kilomètres pour monter ma tente au sommet du col à la nuit tombante.
Cette fois j'ai un peu froid, léger mal de crâne dû certainement au brusque changement d'altitude et au matin je trouve du givre sur la toile, et une visite !
A travers tes écrits et tes photos, je constate que l'ambiance générale semble cool au Pérou (Un bémol pour les chiens) ... Aucune agressivité, pas d'animosité, les gens sont plutôt affables et hospitaliers. As tu le sentiment que les péruviens, au moins ceux que tu as croisé sont "heureux" même si ce mot ne veut pas dire grand chose... Tout du moins, y a-t-il de la misère, des carences alimentaires, du mal logement ? (A part toi) Je suppose qu'il existe une grande disparité entre la ville et la campagne. C'est peut être en ville que la misère est la plus voyante ??? Tu vas me rétorquer que je peux trouver tous ces renseignements sur le Net ... Mais c'est plus ton ressenti qui m'intéresse ...
RépondreSupprimerVoilà sinon les nouvelles A part une météo encore capricieuse..... RIEN ... Ah si , deux de mes poissons retrouvés séchés a côté de l'aquarium ... et Balou le chat qui baisse les yeux !!!
Bon chemin ...
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Je ne peux pas me prononcer sur l'ambiance générale au Pérou ( grand pays d'ailleurs). Je sais qu'au niveau politique, rien n'est simple. Le dernier président n'a pas été au bout de son mandat, un autre s'est suicidé récemment et Fujimori est en prison.
RépondreSupprimerPour moi, je n'ai rencontré que de la chaleur humaine mais essentiellement en zone rurale.
Dans les villes, il y a un peu de misère. On voit de la mendicité mais souvent sous le couvert de la vente de babioles. Et ces gens là me semblent plus intégrés que les marginaux en Europe. Par exemple, même installés au pied d'un hôtel, ils ne sont pas chassés.
Les gens ici vivent avec peu. Ils ne donnent pas l'impression d'être malheureux. Il y a même une certaine joie de vivre, d'être ensemble. Il y a une vie collective. Et comme je l'ai souligné souvent les villes moyennes sont très animées. Morlaix Quimper ou Brest sont des villes mortes à côté.
À Ayacucho (180000 habitants) le soir dans l'avenue principale piétonne, j'avais l'impression d'être à Paris.
Mal logement ? Que veux-tu dire ? Je n'ai pas une vue globale. Le confort et l'aménagement n'ont rien à voir avec nos critères. Le Perou est beaucoup plus pauvre que la France.
Beaucoup de maisons d'immeubles ne sont pas finis ou donnent cette impression.
Dernière chose déjà dite : les péruviens sont sympas mais cons au volant. Du moins du point de vue d'un occidental.
Et maintenant, PLUS DE QUESTIONS ! J'ai du boulot !