Chipipata 3800 m. Chaque jour est une nouvelle aventure...

22 de Mayo

Yanahuanca-Chipipata 13 km

+ 840 m

– 240 m


Je me rends à pied là où j'ai laissé le Qhapaq Ñan il y a 2 jours, mais le pont que je dois emprunter s'est écroulé ! Le détour ne sera pas trop important et me fait passer devant une école où je remporte un succès fou !









Et de me serrer ou toper la main jusqu'au bout de la cour. Puis les difficultés commencent.

Maintenant il faut gravir le versant opposé de la vallée. Et c'est à pic par d'étroits sentiers où la trace GPS devient imprécise, et le vertige n'est pas loin.

Et comme l'autre jour, j'arrive face à un "mur". Retirer le sac, le balancer au-dessus, l'enjamber, le tirer... Ça passe !

Mais les paysages sont grandioses !

Et au bout, les rencontres photographiques de Ichugan :






juste à l'entrée du site Inca (dont l'origine est pré-inca (800 après JC), un des plus magnifiques, perché sur un promontoire à 3700 m.


Bivouac, cette fois dans un spot idéal, plat et doux, sableux même. Et j'ai l'occasion d'utiliser mon réchaud à bois dans une mini grotte, pour cuire de délicieuses... pâtes. Et c'est pas une sinécure !

Pour bien achever cette journée variée, haute en couleurs, une grosse pluie s'abat sur mon campement.

Que me réserve la matinée ?
 Ichugan



 

10 commentaires:

  1. Heureux de ton succés auprès des Péruviens et Péruviennes. ;-)

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    1. Oui et sans effort. C'est eux qui viennent vers moi. Il est qu'on ne voit pas tous les jours de randonneurs... et de mon âge.
      Sur les petites routes, ils arrêtent leur véhicule pour me parler !

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  2. Ici, c'est le résultat des européennes. Ca doit te sembler loin tout ça.
    Bivouac!
    O bivouac!
    O bivouac bon diou!
    Ange- Le cimetière des Arlequins en 1973

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  3. Bon voilà, presque minuit. J'ai refais tout le parcours depuis mi mai, mis mes commentaires comme des petites pierres, et je vais me coucher... dans un bon lit sous la couette, de tout cœur avec toi.

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    1. Je vais donc tout relire depuis mi-mai ! Mais nous sommes quel mois (moi) ?

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  4. Toujours autant impressionné par l’apparente facilité avec laquelle tu t’es adapté à la montagne en général, à l’altitude et même l’escalade en particulier.

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    1. Holà ! Ce n'est pas toujours avec facilité ! Comme dit dans les premières journées, dans les côtes je souffle comme un bœuf. Je vais à une allure de petit vieux dans une ville plate au bord de mer. Mais c'est pas grave, je prends mon temps. Le moindre effort m'essouffle.
      Ceci dit, on est à 4000 m, mais on l'oublie. 4000 ici et dans les Alpes, ce n'est pas la.meme chose. Tropiques...
      PS. Et ça irait peut-être mieux depuis 2 jours.

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  5. Salut l'aventurier,
    Ce pays à l'air magnifique, coloré et ses habitants chaleureux.
    Tu ne parles pas beaucoup de ta forme, de ta santé, ça veut dire que tu es au top ?
    Jeudi prochain, c'est l'Ascension, nous t'enverrons de Bannalec nos ondes télépathiques pour te soutenir moralement et t'encourager pour la suite de ton formidable périple.
    Bonne continuation...

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  6. J'ai parlé de ma forme au début. (Et voir réponse précédente). C'est parfois dur, même très dur. Le moral a parfois était bas mais comme la montagne il remonte aussi. Et c'est vrai, le grand encouragement est l'accueil !
    Bonne Ascension et merci pour vos ondes futures que j'attends impatiemment.

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