Waga Punta-Ayash 11 km
+ 270
– 730
Après 1 nuit fraîche et entrecoupée, due au sol en pente,
je me lève à 6h pour apercevoir du givre sur la toile !
Somme toute mon duvet a été efficace.
Le soleil réchauffe vite et sèche tout ça. Je déjeune d'une soupe chinoise chauffée grâce à mon réchaud au feu de bois.
Une caravane passe, évite le tipi.
En route ! Il est déjà tard .
Et c'est toujours par le Qhapaq Ñan magnifique , bien marqué par ces pierres /pavés, ces rigoles de drainage, ces petits ponts, ces murets d'accotement, ces escaliers même, que je continue cette fois, descendant la plupart du temps.
Et partout des animaux patûrent : moutons ânes chevaux, quelques cultures. Ah tiens, des patates !
Je croise quelques caravanes comme la veille, ou près des hameaux, des habitants toujours bienveillants.
J'arrive à Ayash. Impression de pauvreté, rues et pistes défoncées, chiens et cochons en balade, murs bariolés de slogans et de propagande politique et de la terre partout car des travaux dans tout le village.
Mais, très belle et imposante "Municipale" !
Dans une épicerie buvette, les buveurs m'accueillent me serrant la main. Tout le monde m'aide pour me diriger vers "l'habitacion".
Ici, on parle Quechua.
J'ai donc trouvé de quoi dormir mais pas à me restaurer.
J'accède par une échelle.
Un lit, des couvertures (3), pas de chauffage (je crois que les habitations n'ont ni chauffage, ni eau chaude dans les villages Andins), pas de toilettes ni lavabo, pas de meubles, une poubelle ciel ouvert, en chantier ; de l'électricité. Et la rivière gronde juste à côté (on dirait la clim.). J'ai les mains gelées. Une boîte de conserves, et au lit.
Demain, ça grimpe à 4400 ou 4300 m. Les chiffres sont très variables sur les altitudes.
Beau, mais rustique : Pas de toilettes, ç'est un peu chiant. Impressionnant cette route pavée. Y en a qui du bosser dur.
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