Huaraucaca 4150 m. Un autre visage


25 de Mayo
Pacoyan-Huaraucaca 15 km
+ 180 m
– 190 m

Le bonsoir et le bonjour d'un éleveur, moi dans mon sac de couchage.
Après panne du "cellulare ", plus de trace, juste une orientation. Et le GPS pour ne pas être de reste s'affole aussi.
Si bien que lorsqu'un río coupe mon chemin, je n'insiste pas et oublie le camino inca pour me diriger vers une route.
J'entre alors pendant plusieurs km sur des complexes de mines carrières industries.
Un autre visage du pays qui me va bien pour l'instant car très vite je tombe sur un restaurant. Après 2 jours de fruits et fromage, le bonheur.
Puis j'auto stoppe une voiture dans l'espoir de reprendre un peu de distance. Elle me prend dans des nids de dindons épouvantables sur 2 3 km. Je marche, un camion s'arrête et m'emmène à l'entrée d'un immense complexe industriel.
Inespéré, un peu plus loin, en bordure de la ville, un hôtel. Une chambre vite. 50 soles. Mais j'avais oublié qu'il ne me restait que peu d'argent. 37, c'est tout ce que j'ai. "Pas de problème, ça ira !"
Autre miracle, un distributeur sur la Plazza. Je redonnerai 10 soles.
Ici, c'est bien différent. Bruit des camions, des machines, ouvriers en tenue de chantier, casque sur la tête.
Au resto, le soir, je suis quasiment le seul civil. Et gringo ! Mais personne ne me regarde avec défiance. On me sert même, alors que c'est un self, presque une cantine, où les ouvriers signent. Je suis le seul à payer.
Lessive dans le lave-linge mis à disposition à l'hôtel. Malheureusement le sèche-linge est en panne et ma chambre deviendra un immense séchoir où pendent aussi les toiles de ma tente.
 2e matin où une forte brume et le givre me surprennent au réveil et ralentissent ma mise en train





6 commentaires:

  1. Salut Alain, j'ai bien reçu la trace GH que j'avais déjà !!! Je n'ai pas du bien me faire comprendre. Prenons comme exemple cette dernière étape: Pacoyan-Huaraucaca. Pacoyan se situe en dehors de la trace initiale et Huaraucaca est introuvable. Je trouve Huarautambo. La fin des mots doit changer le sens du mot proprement dit. C'est pas grave, je m'en sors quand même. En tout cas, pas beaucoup de monde pour t'accueillir dans cette bourgade ! (Même pas un clébard !!! Ca doit te manquer !!!). C'est quoi les marques des bagnoles au Pérou? Importation américaine ou Toyota et asiatiques comme a peu près partout dans le monde maintenant? Tu parles de mines, serait ce des mines d'or ? Les dégats pour l'environnement sont ils visibles? Et au fait , as tu accès a des cyber-café ou t'éreintes tu a taper avec tes petits doigts sur le clavier du cellulaire?
    C'est quoi cet endroit avec les deux girafes ? Un zoo ?
    4150 m d'altitude, je n'en reviens pas !!! C'est fou de penser que tu marches a cette altitude depuis des jours alors que le Mt Blanc (4807 m) est presque inaccessible pour nous po'v pèlerins !!! C'est sûr que c'est autre chose que le Roc'h ruz avec ses 385.01 mètres !!! Au niveau respiration, parviens tu à t'acclimater?
    Allez, bon chemin petit lama !!!
    (\__/)

    (_'.'_)
    
(")_(") ....

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    1. Huaraucaca est nommé dans Earth Colquijirca, nom Quechua sûrement, à côté de la Mina Tajo Abierto. Il y a du monde côté mine. Ça bosse jusqu'à 22h. Et le Domingo.
      Je ne suis pas la trace à la trace, bien sûr.
      Les dégâts ne sont pas visibles. Je sais qu'il y a qqs années le lac Junin était très pollué !
      Les girafes sont l'entrée d'une aire de jeux dans un petit bourg, Sagrafamilia. Ah, on voit Casa Huaraucaca un peu à l'ouest de Colquijirca.
      Pas de cyber dans la Pampa. Je fais des brouillons dans la tente ! Et dans les villes (rare), petit clavier aussi.
      Kenavo

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    2. À 90 % , les bagnoles sont des Toyota ! J'ai vu 1 kangoo et 1 Nissan. Les pendules sont Japonaises ! Il me semble que dans l'histoire péruvienne, il y a eu une immigration japonaise. Donc relation particulière.
      Au fait, que devient notre japonais S. ?

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  2. Oops! Je viens de lire ta réponse plus haut , ne tiens pas compte du coup, du dernier commentaire !!!
    Adios Muchacho .... See you soon ...

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  3. A méditer:

    «Lorsqu’elle s’enfuit, la route est la seule amante qui vaille la peine d’être suivie»

    Sylvain Tesson

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