Rìo Ancipalca. Marcher assis

19 de Mayo
Gauhampampa-Rivière Ancipalca 17 km
+ 640
– 640

Nuit froide en Tambo (auberge en Quechua) mais ciel bleu dès 6h comme depuis 2 jours et peut-être plusieurs mois !
Je retrouve par moment. trace du Qhapaq Ñan, mais surtout des enclos, des corrals  peut-être incas.
Descente par sentier de chèvres, terme inapproprié, puisque c'est un des seuls animaux domestiques, que je n'ai pas croisé.

3 couleurs, vert bleu gris 

Au loin, surgit...

Un berger, fouet en main, écouteurs sur les oreilles, me rattrape et nous faisons difficilement la discute.
Et puis ça :

   

  "Il suffit de passer le pont...". Qu'auriez-vous fait ? Même sans sac... alors là, pas question !
Solution : je me suis traîné assis ! Je pense que le berger devait bien rigoler derrière.
Ce que ne manqueront pas de faire d'autres péruviens rencontrés plus tard et me demandant justement comment j'avais traversé.
Et maintenant ça remonte sec sur l'autre rive. Et aujourd'hui mon sac pèse 1 tonne et j'ai des semelles de plomb.

Par contre, les habitants sont toujours aussi bienveillants. Comme ceux-ci qui me hèlent, m'interpellent, m'invitent à partager leur repas.
8 familles qui travaillent le "Domingo" au ramassage des patates, qui travaillent donc tous les jours de la semaine.
Elles sont là :

Pour GG

Vraiment, vraiment sympa ce repas de "Sopa de carne".
Ciao.

Le vent du Nord aujourd'hui est assez doux.
Je continue par vallées vertes, casas en adobe, troupeaux et je bivouaque près d'une rivière où encore un voisin allant chercher ses chevaux, vient échanger quelques mots.

Trouver un lieu plane et sans bouses n'est pas chose facile sur ses pentes abruptes ! Mais n'allez pas croire, l'emplacement pour le corps l'est quasiment.
Il est 4h30, la nuit fut relativement bonne.
3⁰ 4⁰ degrés environ dans le tipi, mais du givre dans la vallée.

Me regarde dans les yeux