Arequipa. La ville blanche. 1 million d'habitants.



20 21 de Julio

Arequipa est un peu décevante. En dehors de l'immense couvent de Santa Catalina (Catherine de Sienne), des palmiers de la Plaza de Armas, et des volcans qui la dominent, peu de lieux surprenants.



Des églises des églises et je ne vais pas toutes les visiter. Particularité, la blancheur de la ville, due à la Sillar, pierre volcanique. Point de traces Incas dans la cité. Il faut aller dans la montagne certainement.
Mais ce nom de Ville blanche ne vient pas de la pierre, mais du fait qu'à sa création, il y régnait une majorité de population européenne (d'après le vendeur de café). Depuis, la population s'est métissée.
Je viens tout de même de visiter un musée archéologique dont la pièce maîtresse est "Juanita" jeune fille de 13 ans dont le corps congelé a été découvert dans le cratère du volcan Ampato en 1995. Jeune fille de la noblesse, elle a été donnée en offrande aux Dieux, pour répondre à leurs colères : séismes, éruptions volcaniques... Consolation : son immortelle congélation. Espérance : devenir déesse elle-même.
Plusieurs corps d'enfants ont ainsi été découverts sur ce volcan et sur d'autres plus éloignés dans la cordillère.
Le soleil décline, une dernière visite au Claustro de la Compañia qui fut richement financé par le Vatican, devenu lieu privé et commercial où je discute longuement avec un vendeur d'excellent café et de chocolats de Cuzco. Il parle français. Moi aussi.
De l'étage, superbe vue sur les volcans.
3 strates



(Écrit dans le train entre Paris et Morlaix le 25 juillet 2019).

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