Machupichu Pueblo (Agua Calientes) 2050 m. Au pied du mythe

6 de Julio
Santa Teresa-Hidroelectrica en mini bus
Hidroelectrica-Machupichu pueblo 11 km
+ 200 m

Sur ce chemin, le long des rails, pas de route pour pénétrer à Agua, il y a des bananiers et 1 banane que j'épluche et mange beaucoup de fleurs la forêt dense des perroquets. On y vend des sandwichs des jus de fruits des repas du café Je croise un couple d'anglais déjà croisé à Cachora avec lesquels on parle de l'éclipse de l'éclipse nos amis suisses de Choqueqirao qui reviennent du sanctuaire et me donne des indications. Les trains soufflent 3 fois pour ne pas écrabouiller tous ces "backpackers" marchant sur la voie. J'aperçois à 2 m un animal noir genre fouine qui ne demande pas son reste Le Machu nous domine et dans la ville de Agua Calientes, il y a beaucoup de monde et d'animation et un immense souk de souvenirs et d'artisanats.
Je cherche un hôtel le billet pour le Fichu Machin les horaires et le prix du train pour Ollantaytambo ou Cusco je crois on m'a donné le prix en dollars ça change tout. Cusco, tous ces noms : je suis dans le rêve.
Il y a des nuages et c'est normal. En passant je jette un coup d'œil sur la Copa de futbol dans toutes les télés de tous les restaurants.
Carton rouge le Messi. Cartons rouges pour tous les messies du monde.
Et l'Urubamba coule au milieu de tout ça. C'est un sacré fleuve. Il se jette dans l'Atlantique.
Ma fenêtre donne sur la gare où un train bruyamment stationne, mais j'aime bien les trains peut-être plus que les avions.
Je retourne en ville.
Le train est dans la ville. Les rails sont entre 2 trottoirs. On traverse n'importe où comme on veut. Pas de bagnoles juste les bus verts qui tournent et retournent emportant les grappes d'humains du monde entier pour le sanctuaire qui savent pas marcher.
Fête ce soir. Des centaines de danseurs et musiciens en couleurs où les rouges et oranges dominent. Parfois un poncho vert. Je photographie filme enregistre. Des incas hache à la main, des enfants costumés. On rit sourit. Guitare et quena. Tambours. Cuivres.

Au restaurant je bois une Chicha Moranda. Maïs. Ça un peu la couleur du vin rouge, mais avec des pétillements en surface. C'est vachement bon. Et puis je me lance dans un alpaca riz frites rondelles d'oignons. La viande est forte un peu coriace. Ça me rappelle du gibier. J'en laisse un petit morceau sur le bord de l'assiette.
Rock andin chanté en espagnol sur une scène plein air. Guitares basse batterie flûtes chants... Le leader porte pancho noir à franges. Je me laisse charmé par la musique.
Le public familial connaisseur heureux, reprend les paroles. Quelques bières mais elle ne coule pas à flot. Au stand, ils alpaguent les clients. Quelques flics discrets, gilets jaunes, écoutent. Ils ne dansent pas.
Santa Teresa 



L'oiseau de Paradis chante toute la nuit... 


Sites Incas et billets !

 


 
 




6 commentaires:

  1. Le réconfort après l'effort.Tu l'a bien méritée cette bière ....

    RépondreSupprimer
  2. Chicha Moranda : bière sans alcool à base de maïs violet.

    RépondreSupprimer
  3. Gros retour à la civilisation! Pas trop gran turismo?

    RépondreSupprimer
  4. Si grand tourisme, mais malgré tout des choses intéressantes. Je ne me suis pas déplu dans cette ville , surtout avec ce train en plein dedans, au pied de ma fenêtre ! C'est tellement étrange. Oui tout est hors- norme ici. Cette ville au fond du trou dominée de tous côtés par des sommets fabuleux... Et les nuages qui vont qui viennent. Et même de la pluie !
    Bien sûr, tout le monde la critique, mais tout le monde y vient.
    Moi, j'ai bien aimé. Mais c'est un autre pays que les grandes solitudes que j'ai connues.

    RépondreSupprimer
  5. Quel dépaysement,et que de couleurs!
    Bises

    RépondreSupprimer
  6. Oui, et maintenant un ciel bleu lumineux à n'en plus finir... À bientôt.

    RépondreSupprimer