Segalle-Cabanaconde 4 km
+ 1100 m
– 20 m
Et retour à Arequipa en bus.
Dernière ascension du séjour.
1000 m qui doivent m'emmener là-haut où j'ai rendez-vous à 9 h avec le transporteur. Va pas falloir traîner
Il n'est pas 5 h, je pars le ventre vide.
Je serai plus léger.
La nuit est belle, illuminée par la lune presque pleine. Pas un nuage. Surprenant, il fait doux. J'enlève ma doudoune qui perd de plus en plus ses plumes d'oie.
À l'est, dans le V de la vallée, on aperçoit la constellation d'Orion et plus au Nord les Pléiades. Des étoiles communes avec l'hémisphère nord, donc.
En ce début de montée, le pas est léger mais ferme. Au-dessous, dans les lacets, des fourmis avancent lentement sur le chemin : d'autres marcheurs. Un souffle derrière moi, un groupe allemand avec frontales et guides, me rattrape.
Un deuxième souffle, des mules. Il faut promptement s'écarter.
Un couple grimpe avec musique. Du rap. En complète opposition avec le cadre qui nous entoure.
Les premières lueurs caressent les sommets à l'ouest. Bientôt, elles seront coups de poings !
Cependant il fait plus frais. La lumière est douce et fragile. Quel bonheur de voir s'éclairer progressivement la montagne.
7h20, le soleil rejoint le chemin et me réchauffe. Inti, le Dieu Soleil. (Inti + tn = Tintin).
Le pied dérape et bute maintenant. La montée est plus lente. Pause mandarine sur un perchoir. Photos bien sûr.
J'ai marché avec un sac de 3, 4 kg. Le bonheur ! La différence avec les 11 à 13 kg habituels est impressionnante !
Le retour s'effectue en groupe sur le même mode que l'aller. Arrêts sur les points remarquables du parcours : sources chaudes, camélidés, point de vue sur la chaîne de volcans au passage d'un col à 4910 m, mais ils sont dans les nuages, regard sur le lieu où l’Amazone prend sa source (c'est officiel maintenant) etc...
Ainsi s'achève le voyage pédestre.
Rio Colca 
Misti, le volcan au-dessus d'Arequipa 
Bravo
RépondreSupprimerMerci merci. Vrai, je suis content de ce périple.
RépondreSupprimerÀ nous le GR20.
Pour toi, ce sera une formalité
RépondreSupprimerJe ne dirais pas ça. Devant la montagne, il faut toujours rester modeste. Et puis, on peut toujours avoir des jours sans, voir Maras.
RépondreSupprimerJe suis contente que ce périple s'est bien terminé pour toi et que tu en garderas un merveilleux souvenir et peut-être des conférences à organiser, qui sait pour occuper la fin de l'année !
RépondreSupprimerBon vol de retour et à bientôt
Bises
on prépare ton retour à Mx
RépondreSupprimerà jeudi soir donc Gg
👏
RépondreSupprimerEst ce que revenir, c'est mourir un peu? En tout cas à bientôt pour une petite balade en bord de mer (pas plus de 10km, il faut te réhabituer à l'iode et aux basses altitudes!)
RépondreSupprimerOh, ça y est, je suis déjà descendu ! Tout juste si je me rappelle d'où je viens. Va falloir que je relise le blog. Et revenir , c'est renaître après une autre vie...
RépondreSupprimerAlain K.
J'arrive seulement maintenant sur le blog ! Et je commence par la fin. Alors, bravo pour tout ça, belle réussite.
RépondreSupprimerPierre.
Oui merci. Comme dit plus haut, je suis vraiment content de ce parcours, même si j'ai alterné différents moyens de transport surtout après ma chute. Regarde donc le début, à partir du 8 mai, c'est là que ce fut le plus authentiquement de la marche.
RépondreSupprimerToi qui connais bien la montagne, tu peux apprécier.